Le CEP électricité utilisé pour les estimations du DPE et de l’audit énergétique passe de 2,3 à 1,9 à partir du 1er janvier 2026. Quelles sont les conséquences de cette mesure pour les propriétaires et sur le marché immobilier ?
Actuellement, avoir un équipement de chauffage ou d’eau chaude sanitaire à l’électricité dans un logement se traduit par une note DPE plus faible, même lorsque le bien a été rénové. Les pouvoirs publics ont donc décidé de baisser le CEP électricité utilisé pour les estimations de performances énergétiques de 2,3 à 1,9 à compter du 1er janvier 2026. La mesure s’applique aux DPE sur les bâtiments à usage d’habitation et à autre usage ainsi qu’aux audits énergétiques. Le gouvernement souhaite l’appliquer prochainement à la RE2020.
Les propriétaires qui ont déjà fait réaliser sur leur logement un DPE ou un audit énergétique pourront bénéficier, si le diagnostic est valide, d’une attestation de changement d’étiquette gratuite à télécharger sur le site de l’Observatoire de l’ADEME. La date de validité de l’attestation est identique à celle du DPE ou de l’audit initial. Les préconisations de travaux contenues dans les diagnostics ne sont pas modifiées suite au changement d’étiquette.
Les pouvoirs publics estiment que 850 000 logements notés F ou G (les passoires énergétiques) devraient gagner une classe énergétique. Certains d’entre eux devraient donc échapper à l’obligation de décence énergétique imposée pour les locations immobilières. Une étude de la société Casam estime à 7 millions le nombre de résidences principales qui pourraient gagner une classe énergétique.